Les objets témoins matériels de l’histoire
Partez en voyage à travers des artefacts authentiques de la Résistance qui racontent une histoire silencieuse pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Le Mystère de l’Engagement
Les raisons d’entrer dans l’Armée des Ombres et devenir les Soutiers de la Gloire
- L’aventure
- Les souvenirs de la Grande Guerre 14 – 18
- La vengeance
- Le désir de revanche
- La Collaboration
- Le régime de Vichy
- Le refus d’accepter l’occupation allemande
- La volonté de faire quelque chose
- L’acte suprème : tuer un allemand
- Les valeurs morales
- La défense de la Mère Patrie (patriotisme)
- L’affirmation de la République
- Le sens du devoir
- Le goût de l’effort
- Le refus de tout compromis
- La priorité de l’action
- Le témpérament
La France combattante n’a été qu’un long dialogue entre la jeunesse et la vie – Pierre Brosolette
Les Maquis
On peut distinguer 2 périodes :
- A partir de février 1943, des milliers de jeunes hommes entrent dans la clandestinité en conséquence de la mise en place du STO, pour se soustraire à la réquisition et lutter contre l’Occupant
- Entre le printemps et l’automne 1943, les maquis connaissent une transformation qui leur permet de passer du statut de “camp refuge” à celui de véritable unité combattante
Les plus importants maquis
- L’Ain et le Haut-Jura : janvier 1943 à mi septembre 1944
- Le Mont Mouchet : février 1943 – juin 1944
- Le Limousin : mars 1943 – août 1944
- Les Glières : février 1944 – août 1944
- Le Vercors : janvier 1944 – juillet 1944
Mais aussi les maquis de Lozère, de Bretagne, de Corse et le maquis Vallier dans le Var etc…
Quelques chiffres (sous toutes réserves)
La Résistance de juin 1940 à août 1944
- Réseaux homologués : 268 dont 158 de renseignement
- Mouvements : 45
- Résistants : entre 150 000 et 200 000 – âge moyen 24 ans – 18 % de femmes
- Déportés : 57 000 dont 19 000 morts
- Maquisards en 1942 : de 25 000 à 40 000 – 100 000 en 1994
La Collaboration de 1940 à 1945
- Personnes impliquées : 400 000
- SOL (Service d’Ordre Légionnaire) : 18 000
- LVF ( Légion des Volontaires Français) et Waffen SS : 9 000
- La Milice Française : 30 000 dont 9 % de femmes et 4 000 Franc-Gardes (branche armée de la Milice)
- Auxiliaires de la Gestapo : 40 000
- Forces de la Police en 1943 : 130 000 dont 11 000 GMR (Groupes Mobiles de Réserve), 40 000 Gendarmes et 47 000 Policiers
- Récipiendaires de la Francisque : 2626
- Chantiers de Jeunesse : 100 000
L’épuration
- Dossiers d’instruction : 350 000
- Cas soumis à la Justice : 125 000
- Peines de prison : 45 000 – Dégradations nationales : 46 645
- Condamnations à mort : 1 500 – Exécutions sauvages : 9 000
- Fonctionnaires sanctionnés : 25 000 dont 5 603 dans la Police
